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Les trois hymnes primitifs que les trois Régents avaient nommés : Les Lacs, l’Abîme, Nuées, sont effacés de toutes les mémoires. Qu'ils soient ainsi recomposés :
Les lacs, dans leurs paumes rondes noient le visage du Ciel : J'ai tourné la sphère pour observer le Ciel. Les lacs, frappés d'échos fraternels en nombre douze : J'ai fondu les douze cloches qui fixent les tons musicaux. o Lac mouvant, firmament liquide à l'envers, cloche musicale, Que l’homme recevant mes mesures retentisse à son tour sous le puissant Souverain-Ciel. Pour cela j'ai nommé l'hymne de mon règne : les Lacs.
Face à face avec la profondeur, l'homme, front penché, se recueille. Que voit-il au fond du trou caverneux ? La nuit sous la terre, l'Empire d'ombre. o Moi, courbé sur moi-même et dévisageant mon abîme, -- ô moi ! -- je frissonne, Je me sens tomber, je m'éveille et ne veux plus voir que la nuit.
Ce sont les pensées visibles du haut et pur Seigneur-Ciel. Les unes compatissantes, pleines de pluie. Les autres roulant leurs soucis, leurs justices et leurs courroux sombres. o Que l'homme recevant mes largesses ou courbé sous mes coups connaisse à travers moi le Fils les desseins du Ciel ancestral. Pour cela j'ai nommé l'hymne de mon règne : Nuées. |
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Avril 2001. |
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